Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juillet 2022 2 12 /07 /juillet /2022 19:10

Quand les droits fondamentaux sont criminalisés

Nous ne saurions quitter ce sujet du classement de valeurs, de l'impensable qui se transforme en impérativité de notoriété publique, des défenseurs du droit et de la morale qui sont poussés au-delà du point de bascule pour devenir exécrables, sans un aperçu de l'avilissement de populations transformées en rats de laboratoires pour le profit de sociétés pharmaceutiques aux aspirations lucratives. Un extrait du jugement pénal rendu les 19-20 août 1947 par le Tribunal militaire américain dans le procès des médecins[1] est formel. Le code de Nuremberg exige, dans le cadre d'expériences médicales sur l'être humain, ce qui suit :

«Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel (…) sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d'autres formes sournoises de contrainte ou de coercition (…) de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée.» (Extrait de l'article 1).

«L'expérience doit [produire] des résultats (…) impossibles à obtenir par d'autres méthodes ou moyens d'étude…» (Extrait de l'article 2).

Transposons-nous en pensée vers fin 2019. Quelles pensées ou impressions notre ajustement à la fenêtre d'Overton éveille-t-il en nous ? À ce moment précis, ces affirmations relevaient tellement de l'évidence qu'il est à la limite agaçant d'en faire la lecture.

Or, la pression, le chantage, l'instillation de la peur de terrifiantes hécatombes à l'échelle mondiale va progressivement inverser la vision des choses dans l'esprit de 70 à 80% de l'opinion. Des mois de contraintes, d'oppression, d'interdiction de rencontrer ses proches, de circuler, de sortir de chez soi, de gagner sa vie, etc., vont pousser les valeurs morales jusqu'au point de bascule, de l'inversion. Car ceux qui cèderont au chantage (faites-vous piquer pour retrouver votre liberté), entreront dans une colère aussi violente qu'irrationnelle à l'endroit des résistants à la pression totalitaire. Les réfractaires passeront à leurs yeux pour des trouble-fêtes, pour les responsables de l'échec de l'opération de sauvetage du messianisme pharmaceutique.

Les menaces de mort qui planaient selon les médias sur 4% au moins de la population par pandémie non maîtrisée, au lieu d'être rejetées quand il s'avéra que, tout au plus, la létalité serait de 0.02%, n'en ont pas moins été oubliées en laissant une profonde impression de terreur qui a laissé la population obéissante sans qu'elle ne se rappelle pourquoi. Que se passera-t-il si on ne se fait pas piquer ? Qu'arrivera-t-il si on ne porte pas de masque ? La question n'est plus là. Dans une approche antérieure, sans que la population ait été changée par une autre, ou par une nouvelle génération, c'est tout un chacun qui risquait de mourir si jamais il ne se conformait pas à la lettre aux dispositions qui changeaient tous les jours.

La pandémie médiatique n'est pas la peste de Marseille de 1720, entre autres, on s'en remet six fois plus facilement que de la grippe saisonnière[2], les traitements existent et ont fait leurs preuves, sans compter qu'une bonne hygiène de vie reste efficacement préventive.

A présent, supposez que vous soyez juge. L'une des parties, charitable, veut vous mettre en garde : tous les arguments de la partie adverse sont des fausses nouvelles, des théories de complot, et, s'ils sont allégués par d'éminentes personnalités de la recherche médicale, il faudra comprendre que ces dernières ont sombré dans la folie. Trop heureux du conseil, vous vous mettez à prendre de haut le second plaideur.

L'obéissance annonce les prochaines persécutions, tels ces individus au cerveau délavé qui se remettent à porter le masque parce qu'on ne sait jamais. Le plus inouï est de voir des penseurs, des gens instruits, se comporter comme les plus vils consommateurs de télévision, cette télévision qui, comme nous l'avons vu plus haut, ne peut qu'énoncer la pure vérité. Les médecins de plateau sont crédibles, les autres, qui doivent sauver dans l'ombre leurs patients pour ne pas être radiés, tel ce docteur Benoît Ochs qui a osé braver le décret de l'ordre des médecins de laisser grimper la statistique des victimes du coronavirus, et qui, après une mesure disciplinaire de terreur suspendant son droit d'exercer la médecine pendant un an, a fait appel. Ce docteur comprend les jeunes médecins qui préfèrent se taire, dont la carrière pourrait être étouffée dans l'œuf.

Un réajustement de la fenêtre d'Overton, ou une attitude autonome de l'exercice du droit à réfléchir, est à même de scandaliser tout observateur neutre, lorsqu'il assiste à l'incroyable rencontre entre le PDG multimilliardaire d'un trust maintes fois condamné, et entre des personnalités haut-placées de l'échiquier politique. Quelle preuve pourrait-elle être plus flagrante du lobbying des marchands de remèdes et de leurs arrangements avec des gouvernants qu'une photo mettant en scène une accolade chaleureuse entre un industriel et un chef d'Etat, ou que la déclaration de l'homme qui fut Premier ministre au moment des faits (démission de la commission Helsinki et commande d'un produit expérimental) selon laquelle il se réjouit de recevoir son «ami»?

La fenêtre ou les sphères doivent être terriblement restrictives pour qu'un produit qui, au premier abord, devait être expérimental jusqu'en 2023, mais qui montre son inefficacité dès Juin 21, et sa nocivité dès janvier-février 21 (quand 600 000 convaincus ayant eu une première injection ne se présentent pas pour la seconde, alors qu'il était clair que le traitement préventif devait se faire en deux temps), continue à être promus comme un remède qui aurait sauvé un nombre très important de personnes (bien que ce nombre si exalté soit périodiquement revu à la baisse).

Yéochoua Sultan ©

 

[1] Inserm, document en 11 pages, consultable sur le lien : https://www.inserm.fr/wp-content/uploads/2017-11/inserm-codenuremberg-tradamiel.pdf .

[2] Constat sans équivoque de l'épidémiologiste Toubiana, France. 

Partager cet article
Repost0

commentaires