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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 22:14

La situation générale a quelque chose d'angoissant, de paralysant pour les sens. Je suis toujours aussi effaré de cette campagne de vaccination nationale à grande échelle. J'ai réagi il y a quelques jours à un article, d'une façon plaisante, primesautière, qui soutenait sur le site en ligne d'Abraham Azoulay que le succès de la vaccination était en fait un succès de la gauche israélienne. J'ai écrit que le politicien cité avait raison. Nous sommes le seul pays à avoir couru comme des moutons pour se faire inoculer un produit génique répondant à un procédé entièrement nouveau, jamais essayé sur l'être humain, hormis depuis les essais commencés en avril dernier. Toutes les opinions se concordent pour admettre que l'expérience est menée sur un vaste laboratoire humain, où les volontaires conditionnés servent de cobayes. Même l'autorité américaine qui a autorisé le produit a publié une liste de risques dont notamment une possibilité de stérilité pour les femmes. L'Arn messager selon les explications fournies au public non professionnel de la médecine s'introduit dans le noyau de la cellule humaine et ordonne à l'Adn de produire le virus corona afin qu'il soit par la suite détruit par le système immunitaire. L'expérimentation dépasse la fiction.

Or les gens se ruent sur le produit, parce que le pouvoir le demande, parce que ce serait pour le bien du pays, pour sortir de la crise qui n'est pas ou plus due au corona dont le pic d'épidémie s'est terminé fin avril, mais bien aux restrictions imposées en dépit de la réalité sanitaire. Les chiffres sont grossis, sans mentir : au lieu de publier le nombre de victimes décédées pendant la période d'épidémie hivernale habituelle, comme cela se fait pour la grippe non moins meurtrière, décompte qui couvre les mois de novembre à avril, donc à cheval sur deux années civiles, on ajoute à celles de la période actuelle celles de l'an dernier. On ne dira pas qu'il y a eu près de trois mille décès l'an dernier et environ quatre cents à ce jour pour la nouvelle saison de grippe ou de corona, mais on allumera tous les voyants rouges : attention, nous dépassons les trois mille !

Un classement mondial met largement en tête Israël pour cette vaccination inédite. C'est en effet le travail de la gauche. Dans les années des accords d'Oslo, alors que le monde religieux et sioniste/sioniste religieux s'y opposait farouchement, un intellectuel du nom d'Adir Zik analysait les événements sociétaires et politiques tous les vendredis matin sur la radio libre ou pirate Aroutz 7. Il dénonçait les méthodes du gouvernement Rabin/Pérès qu'il qualifiait de bolchéviques. Ceux qui avaient voté pour eux, et ceux qui continuaient à les soutenir ou à accepter avec fatalisme la poursuite de leur politique, ceux qui admettaient leurs axiomes et leurs principes contre toute logique, étaient conditionnés par la propagande et la désinformation du pouvoir. Sans eux, ce seraient encore pire, pouvait-on souvent entendre. Vous avez mieux à proposer ? La droite avant eux n'a jamais mis fin aux attentats…

Ce dernier argumentaire était un déni de réalité. Les attentats étaient bien moins présents et terrifiants pendant la période allant de Begin à Chamir. Il aura fallu attendre le prise du pouvoir par les urnes de Charon pour que le préjudice soit partiellement réparé, avec l'opération Remparts (חומת מגן), mais avant que le personnage dysfonctionne et s'en prenne au pays qu'il devait défendre en favorisant la présence arabe au détriment de celle des Juifs, ce qui a conduit à un déracinement déchirant, à trois guerres à ce jour, au chantage pour la libération du soldat kidnappé Guilad Chalit, et aux bombardements tour à tour réels ou potentiels.

Aujourd'hui, le public qui fut alors critique est le plus discipliné et le plus obéissant. Il annihile toute réflexion, toute remise en question. De même que les citoyens ne tombaient pas comme des mouches aspergées de flytoxe avant la politique d'introduction des terroristes de Rabin-Pérès, de même les victimes du corona pour finir ne dépassaient pas en nombre ceux de la grippe courante des dernières années. Les chiffres sont réels, étudiés, confirmés : taux de mortalité de cinq pour dix mille, possibilité de guérir, selon des ordonnances établies par des médecins compétents et soucieux de sauver leurs patients. Rabin et Pérès étaient des bolchéviques. C'est confortant. La privation des droits constitutionnels de base et le chantage du vaccin contre la liberté le sont tout autant.

Mais les médecins comme leurs traitements ont été diabolisés. Les médicaments qu'ils prescrivaient étaient rendus mortels par le pouvoir, du moins pour la France. Les pouvoirs ne mentaient pas, ils se contentaient de considérer l'effet des médicaments en surdose. Pour les statistiques, pour le taux de létalité plus faible que les 4 ou 5% d'inefficacité du vaccin génique, ils n'avaient rien à rétorquer. Donc, ils ont démis de grands spécialistes de leurs fonctions, parce qu'ils refusaient de se taire. Ils ont grossi les chiffres des victimes du corona, ajoutant ceux qui mouraient par abandon, famine, par privation des conditions d'hygiène ou interruption de traitements vitaux pour eux. Les pays se sont alignés pour imposer des couvre-feux contre toute logique : comme le fait de ne les imposer qu'après avoir laissé le virus s'étendre sur l'ensemble des territoires nationaux, au lieu de prendre des mesures immédiates. Puis il s'est avéré que les prédicateurs apocalyptiques avaient menti, ou s'étaient trompés. Sans couvre-feux, disaient-ils, chaque pays aura cinq cent mille morts, parmi ceux dont la population avoisine les cinquante à soixante millions d'habitants. Puis, quand les pouvoirs ont voulu rendre libre cours à l'économie, les mêmes qui avaient obtenu gain de cause ont remis au goût du jour les mêmes prévisions catastrophiques. Les grandes villes ont été rouvertes à la circulation, au travail, à la vie. Les prévisions ne se sont pas réalisées.

Naïvement, j'ai pensé que l'opinion, à commencer par celle de notre village, devait être prévenue. J'ai publié des articles pour faire part de ce qui précède, en hébreu, sur les groupes. Alors que cela fait des années que j'y exprime des analyses et opinions, dans des textes souvent un peu longs (mettons dans les mille à deux mille mots), je me suis heurté en l'occurrence dans un premier temps pour la première fois à des réactions d'âmes charitables m'expliquant que je perdais mon temps. Ces forums étant réservés à des annonces courtes, il était dommage de m'évertuer à présenter des sources et des raisonnements.

Puis on a commencé à me demander ce que je voulais dire, quand je relevais la grande inconnue d'un vaccin relevant d'une technique entièrement nouvelle. J'ai répondu simplement que nous jouions le rôle de cobayes. Sur d'autres médias – groupes etc. – auxquels je ne suis pas inscrit, le ton a été bien plus virulent. Comme c'est mon épouse qui y prend part, et qu'elle me cite aussi, nous avons pour ainsi dire été traités d'assassins (plus ou moins indirectement, vous mettez les gens en danger, il devrait être interdit de sortir à ceux qui refusent de se faire vacciner etc.) La situation s'est encore aggravée quand les rabbins ont exprimé leur soutien suite à l'avis émis par une sommité du monde rabbinique et médical dont le nom semble porter en lui un mauvais présage. On m'avait déjà fait la remarque qu'il n'est pas convenable de jouer avec les patronymes. Les gens ne sont pas responsables de ce dont ils ont hérité. Il n'empêche que les rois de Sodome et Amora dans la Torah portent les noms qui expriment leur essence. Ça a rendu les gens furieux. Comment, oser se positionner contre les rabbins? On a fait de nous les pires renégats de notre société. Cette semaine, j'ai rédigé une lettre à l'intention du rabbin M., personnalité que je connais personnellement (sans faire réellement partie de ses cercles proches) depuis l'année 5746 (été 86). Mais je ne la lui ai pour l'instant pas fait parvenir. J'essaie dans le texte de le sensibiliser à la terrifiante haine des gens qui s'appuient sur leur approbation du vaccin pour fustiger avec beaucoup de violence ceux qui ne l'acceptent pas. Et pourtant, tenté-je de m'expliquer, l'avis opposé ne manque pas d'acuité.

J'ai donc tenté une autre manœuvre. Au lieu de dire au rabbin que le public se sert de l'avis rabbinique comme justificatif de leur haine fratricide, je me suis directement (aujourd'hui date courante du 7 janvier 21) adressé à ce public, pour lui rappeler que nos rabbins ont toujours prôné le dialogue, la tolérance, la compréhension, et surtout l'amour du prochain, citant par exemple le fait que, bien qu'aucun rabbin n'autorise la profanation du Chabbat, jamais ils n'ont haï ou attisé la haine contre les profanateurs du saint jour de repos. De même, s'ils préconisent la vaccination, ils n'en demandent pas pour autant au public obéissant de haïr ceux dont le bon sens ne l'accepte pas, liberté étant laissée à chacun de choisir.

Toujours aussi naïvement, j'ai pensé que, puisqu'il était impossible de convaincre globalement que le vaccin est inutile et potentiellement irréversiblement dangereux, il serait au moins possible de rappeler le principe de l'acceptation de la diversité et de la liberté des opinions.

Peine perdue. J'ai eu droit à deux réactions. Le premier intervenant revendique le droit à la haine, suite à une courte explication : les gens qui profanent Chabbat innocemment ne doivent pas être haïs. Par contre, ceux qui le font sciemment par provocation doivent l'être. Il se console en affirmant que mon opinion n'a heureusement pas d'emprise sur le public.

La deuxième réaction a été exprimée par la gérante du groupe, me demandant de me mettre en veilleuse, mon idée ayant été plus que largement exprimée.

Le constat est désespérant. Les bolchéviques ont gagné. Non seulement les idées contraires au flux de la pensée à sens unique imposée par le pouvoir ne sont plus audibles, dans le mesure où elles devraient susciter une réflexion, une prise de considération d'éléments cruciaux méconnus, mais elles fâchent, irritent, telle une parole contrariante adressée à un fou.

J'aurai au moins essayé. Bien entendu, j'espère que ce vaccin se révèlera inoffensif pour finir, malgré l'aveuglement de ceux qui le suivent comme un faux messie. Je me vois à l'époque du veau d'or, quand Moshé tardait selon un mauvais décompte des jours à revenir. L'écrasante majorité pensait que le délai des quarante jours était révolu, alors qu'il devait durer jusqu'au matin suivant. «Tu ne vois pas que le guide spirituel ne reviendra plus? Tu veux vraiment que nous finissions égarés dans le désert? Tu veux vraiment être responsable de notre mort collective?» Je me vois à l'époque de Chabtaï Zwi. Je vois la colère me tomber dessus : «Comment? Ne sais-tu pas que notre situation est désespérée? Serais-tu donc opposé à la venue du messie? Voudrais-tu que nous mourions tous de désespoir ou que les nations nous anéantissent?» Et je vois aujourd'hui la panique, l'épidémie imaginaire (bien que le virus soit dangereux comme toute autre grippe, il ne s'agit pas de déni, mais de refuser de passer d'un extrême à l'autre), et la colère qui gronde : «Sais-tu qu'untel est mort du corona? Comment pourrais-tu t'opposer à ce sauveur de l'humanité, ce vaccin tant attendu? Comment pourrais-tu refuser que la vie reprenne son cours?» Et je comprends mieux le prophète Jérémie enfermé dans la cour de garde, la prison (חצר המטרה).

Mais voilà, je ne suis pas prophète. Et après avoir tenté de réveiller les gens, et compris qu'en retour je n'aurais droit qu'à leur mépris et à leur haine, le moment est peut-être venu de me taire. Nos Sages préconisent que de même qu'il convient d'énoncer une parole qui peut être entendue, il convient de ne pas énoncer une parole qui ne peut l'être.

Et à tous ceux qui s'imaginent qu'ils savent que la terre est ronde et que je suis en train de leur dire qu'elle est plate, qu'ils sachent que ce sont eux qui la voient plate et moi qui leur annonce qu'elle est ronde. Ce sont eux qui sont retombés dans le moyen-âge.

Aujourd'hui, nous avons aussi appris que les tricheurs ont gagné aux EU, qu'un certain Spencer qui devait arbitrer suite à l'énorme fraude avérée, a confirmé la victoire des fraudeurs.

En revanche, le tribunal a décidé de contraindre Mendelblith, qui attaque en Israël le Premier Ministre avec toutes sortes d'accusations montées de toute pièce, à fournir les pièces sur lesquelles il s'est fondé pour lancer ses enquêtes. A suivre.

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