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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 11:10

Il n'eût pas été utile d'accorder une telle importance à certains ennemis d'Israël, si un phénomène de mode relativement nouveau, qui ne mériterait pas que l'on s'y attache, n'avait pas défrayé la chronique et suscité un certain émoi au milieu de notre communauté.

Nous allons parler d'un pseudo-nouveau geste malveillant, baptisé de différentes façons, et qui porte le nom notamment de quenelle. La quenelle désignant au départ des boulettes en général de poisson, les partisans de ce «nouveau» geste doivent se sentir très malins, puisque cette créature aquatique se cuisine aussi dans un plat qui porte le nom de poisson malin. Mais non, ce geste n'a pas retenu le nom de «ḥrlaïmi». Quoi qu'il en soit, et à en croire le contexte dans lequel ce geste s'affiche, il semble qu'il intervienne surtout en tant que marque de la haine contre Israël et de tout ce que la terre porte de juif.

Mais d'où vient-il, ce geste qui veut que les doigts d'une main, ou la main entière et ouverte, soient appliqués sur le biceps du bras opposé, celui-ci restant relâché ? La question pourrait faire l'objet d'une devinette, mais nous choisirons de vous donner tout de suite ici la réponse. Beaucoup parmi nous ont l'impression que ce geste leur rappelle quelque chose. Il s'agit en effet d'un geste religieux. De quelle religion ? du judaïsme, bien sûr.  Il accompagne la profession de foi qui proclame la suprématie de D. sur la création: «Béni sois-Tu… Créateur de la lumière et des ténèbres, Faiseur de paix et Fabriquant de toute chose.»

Au moment de commencer cette bénédiction, qui est la première précédant le Chéma Israël de la prière du matin, le fidèle touche les tefillins,  de la main droite, s'il est gaucher et que le boîtier soit fixé au bras gauche, sur le biceps, ou de la main gauche, s'il est gaucher et que le boîtier soit placé sur son biceps droit, la gauche étant alors pour lui sa droite. Le geste original ne s'arrête pas là puisque le fidèle porte aussitôt sa main à sa bouche par déférence pour le commandement qui nous enjoint de placer les textes sur notre main et embrasse son index. Ce geste peut être aussi plus simplement celui qui consiste à serrer le nœud sur le bras.

Bien entendu, les plagieurs qui voudraient s'attribuer l'exclusivité de ce geste en en modifiant le sens le font sans tefillins, puisqu'ils n'ont pas été désignés pour les porter ; ce qui explique peut-être leur frustration et leur rancœur qui veut que ce mouvement de la main soit particulièrement désigné pour s'en prendre aux Juifs.

C'est donc fondamentalement un geste de foi en D. et non pas en Dieudonné. Les acolytes du comique devraient prendre la mesure de leur ridicule, lorsqu'ils se tournent vers ce dieu étranger et lui vouent un rite qui est nécessairement païen. Mais où donc cette idole aurait-elle puisé son inspiration? Peut-être que l'icône s'est trouvé un jour dans une synagogue, ou peut-être a-t-il tenté un rapprochement vers le peuple d'Israël avant de le prendre en grippe.

Un des rares gags désopilants qu'il m'a été donné d'écouter via youtube du personnage se terminait par la chute suivante, à peu près en ces mots: «Quel peuple élu? Mais j'ai pas voté!!» Et oui, le problème du comique qui se prend un peu trop au sérieux, avec une mégalomanie assez exceptionnelle, c'est qu'il conteste à D. le droit de l'élection, un peu comme le pharaon qui s'érigeait en créateur, le fameux grand Tanine, entre  autres du Nil.

Eh, oui, mes frères. Ne vous offusquez pas de ce prétendu doigt d'honneur, et n'y voyez que l'expression de la frustration d'individus qui ne peuvent embrasser des tefillins absents cruellement de leur bras.

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