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21 novembre 2022 1 21 /11 /novembre /2022 20:20
On a vraiment cru bien faire en imposant la détresse

La propagande est une pratique dont l'homme moderne que nous sommes se démarque. Dès que nous appréhendons une tentative d'annihilation de nos capacités propres d'observation et de décision, nous sommes sur nos gardes. Et si, en sus de ce soupçon, un propagandiste annonce la couleur – «je viens vous dicter votre façon de penser» – nous le considérons comme un hurluberlu débarqué d'un autre âge. En hommes avisés, nous déclinerions son offre de nous instruire et lui dirions que nous n'en voulons pas. C'est pourquoi il nous semble que la propagande a disparu de notre paysage humain. En fait, elle s'est juste déguisée. Elle a changé de nom. On ne dit plus propagande ; on dit relations publiques. C'est plus joli. Et puisque nous sommes le public, ça nous fait plaisir que l'on s'intéresse à nous.

Il est difficile à première vue de saisir toute la mesure de l'influence de ces jeux ou guerres de mots sur le conditionnement des masses. Nous, êtres supérieurs incarnant l'aboutissement de l'évolution, hissés au sommet de l'échelle, éclairés et affranchis de tout obscurantisme, nous qui haussons les épaules en feuilletant un manuel d'histoire, considérons avec mépris les générations qui nous ont précédés, masses humaines primitives se jetant notamment tête baissée dans deux conflits mondiaux ; nous qui avons été instruits par l'école des méfaits destructeurs des influences nazies ou du stalinisme, devrions être suffisamment avertis pour ne pas tomber dans les pièges primaires de la manipulation, et certainement pas nous laisser enfermer dans un conformisme comportemental dérivé d'une obéissance servile.  

Il semblait encore impensable, il y a peu d'années, que nous serions capables par annihilation de notre esprit critique, de devenir nos propres persécuteurs, d'être les auteurs de notre oppression, suggérée par le pouvoir totalitaire encore et toujours protégé par l'ensemble des apparences et autres étiquettes d'un régime démocratique, qu'il suffirait de quelques ordres insinués, de mimiques entendues, de gestes convenus, pour nous faire marcher au pas. Et comme nous nous considérons comme des peuples libres, affranchis de toute domination, et tellement intelligents qu'il est superflu de réfléchir, nous sourions à l'idée que cette liberté pourrait ne pas être un acquis définitif, pour la défense duquel il ne serait plus impératif de ne jamais baisser notre garde.

Le livre des Proverbes nous met en garde contre la paresse et l'inactivité justifiées par la prudence. «Le paresseux dit : "Un lion est dehors ! Dans les rues je me ferai assassiner".» (XXII, 13). Le prétexte risible peut devenir une raison profonde. Non pas qu'un lion se soit réellement échappé d'un zoo, ou qu'il ait pris frauduleusement l'avion en passager clandestin depuis le cœur de l'Afrique, ni que le risque de se faire attaquer par des braqueurs soit devenu tangible, mais une angoisse véritable peut neutraliser toute capacité d'initiative, à commencer par celle de sortir de chez soi.

Si vous êtes propagandiste ou manipulateur, vous devez faire en sorte que les gens aient peur de ce lion hypothétique. Et si vous anticipez que le public puisse sortir malgré vos avertissements dans la rue, et se protéger en circulant dans des cages comme le suggéra Albert Cohen dans Mangeclous, il vous suffira de trouver un mal sournois, invisible, que les barreaux mobiles n'arrêtent pas, et qui fonde sur l'homme encore sain la minute d'avant telle l'humeur décrite par Gotlib. Il est plus difficile de faire croire à la population que – ça y est – les martiens ou vénusiens attaquent, ou encore les reptiliens, ou qu'il est l'heure de la planète des singes. Comme le disait dans les années quatre-vingt le professeur Joseph Kaufmann de l'université Bar-Ilan, la plus plausible des idées promues par la SF d'une éradication du genre humain supplanté par une autre espèce, reste celle de la prépondérance de l'invasion d'un microorganisme, microbe ou virus. Ne parlez pas des extra-terrestres car, à ce stade encore du moins, vous ne serez pas pris au sérieux.

Il est plus probable en revanche de miser sur l'hypocondrie, l'entité pathogène effrayant plus que le lion. Les personnes sensées, prudentes, resteront chez elles, et elles admettront que quiconque brave le danger n'aura qu'à s'en prendre qu'à lui-même. Du lion au virus, le procédé en profondeur reste le même. L'inactif, en restant chez lui, devient le plus grand des guerriers, son salon devient son Qg.

Nous ne valons pas mieux que nos prédécesseurs pour qui nous haussons les épaules. On enlève le mot propagande, on choisit la notion rassembleuse en apparence et flatteuse qui vient annihiler notre capacité de raisonnement, et le tour est joué. Nous tombons à notre tour dans les mêmes panneaux. Ce qu'il y a d'innovant dans le choix d'un microbe, c'est précisément son invisibilité. L'esprit frappeur frappe plus l'imagination que l'individu frappeur, précisément parce qu'il ne peut être vu. Certains endroits sont plus incertains de nuit que de jour, car précisément les malfaiteurs profitent de leur invisibilité.

Nous allons à présent passer en revue quelques uns de ces impératifs qui relèguent au dernier plan notre liberté, de réfléchir d'abord, et ensuite seulement de vivre comme bon nous semble. Commençons par la dernière en date.

D'aucuns nous ont cyniquement rappelé à l'ordre, au cas où nous aurions oublié que la liberté, si chère à nos sociétés, obéit au principe qui exige que celle de l'un s'arrête là où celle de son prochain commence. Or vu que celle de l'autre est celle de ne pas être contaminé par vous, votre liberté, pour ne pas empiéter sur la sienne, se limite aux cent pas vous autorisant à tourner en rond dans votre salon.

Et puis, par ailleurs, pourquoi, en tout état de cause, devrions-nous nous plaindre contre tel ou tel gouvernement, puisque nous sommes convaincus que l'idée vient de nous, même si on s'est fait un peu aider, tel ce candidat qui se fait souffler ses réponses au beau milieu d'un examen ?

Nous sommes, donc, des êtres supérieurs, pleins d'assurance, et nous sommes certains de l'impossibilité pour nous d'être manipulés. Il faut reconnaître que la force d'autosuggestion est d'une puissance extraordinaire, puisque si l'on se vaccine, c'est uniquement pour protéger les autres. Les autres, donc en l'occurrence les personnes dites à risques, les personnes âgées, ont pourtant été traités les premiers, mais peut-être que la nouvelle logique exige que deux précautions valent mieux qu'une. Et dire que nous pensions que, depuis le début de l'existence du principe vaccinal, que cette démarche sert principalement à se protéger soi-même, et très secondairement à ne pas propager telle ou telle maladie plus loin. Cette réflexion à elle-seule aurait dû nous laisser entendre que nous n'avons rien perdu de la propension qu'avaient nos aînés avant nous à se laisser manipuler.

Nous sommes encore et toujours des masses conditionnables à souhait, amenées à marcher comme un seul homme, ou comme une multitude qui n'aurait qu'un unique cerveau, selon l'orientation voulue par un pouvoir qui, s'il a été élu, n'en est pas moins totalitaire.

A présent, passons à d'autres grandes opérations de soumission. Le dénominateur commun de toute campagne de persuasion de grande envergure menée au sein du vaste royaume démocratique, c'est de convaincre les astreints que l'idée est la leur, comme dans cette parodie de la lutte entre la gastronomie et les industriels de l'agroalimentaire, qui oppose Duchemin à Tricatel[1].

Le confinement et le vaccin sont loin d'avoir été la première trouvaille. Mais il est vrai que sous cet angle, nous réagissons comme si nous étions nés de la dernière pluie, ignorants que nous sommes des autres précédents. Les motivations de ceux qui veulent nous faire croire que l'idée vient de nous (certains réclamaient l'enfermement dès les premières annonces d'épidémie), oscillent entre intérêts commerciaux et politiques. Et c'est au niveau des gouvernements ou des trusts que se concocte la méthode adaptée aux circonstances du moment.

Globalement, nous nous contentons de savoir, via l'école, les documentaires et les témoignages des personnes contemporaines à la deuxième Guerre mondiale, que le nazisme et le stalinisme ont usé et abusé des méthodes de persuasion. C'est de Goebbels, par exemple, que nous tenons l'idée du mensonge qui, plus il est répété, finit par passer pour une vérité.

Pourtant, l'idée mère n'est pas de lui. Avant l'endoctrinement pour le nazisme, ancré dans une certaine vision de la pureté du genre humain, de paix et de prospérité, valeurs auxquelles ce régime prétendait tendre, les premiers faits d'arme connus du monde moderne l'ont devancé d'une petite quinzaine d'années. Nous n'avons retenu le conditionnement des masses que dans la mesure où il incarne un danger majeur. Cette force de diviser pour rallier à la Cause, de mettre en minorité les opposants dont les cercles s'élargissent à mesure que progresse leur élimination,  chaque dernier cercle attaqué ayant été préalablement sinon satisfait du pouvoir, du moins pas importuné par lui, ne concerne pas uniquement les totalitarismes qui ont sévi de 1933 à la chute du rideau de fer.

Cette tactique se met aussi bien au service de la publicité commerciale que de l'incitation à l'enrôlement du simple citoyen américain à la Première guerre mondiale, ou que de la dénonciation d'un Etat pour mieux en prendre le contrôle en y insufflant un changement de régime ou en le détruisant.

L'auteur de ces méthodes n'est autre qu'Edward Bernays, le bien nommé. Neveu de Freud, il est le père de la propagande moderne, et qui veut vous berner s'adresse à ses services. Il peut agir sur vos habitudes les plus anodines, faire de vous un mangeur ou un fumeur, comme vous pousser à vous enrôler dans une guerre mondiale. Ce qu'il vous fera faire incarnera le bien ou lui sera associé. Bref, sa tactique vous endoctrine.  

Son génie diabolique a su rendre partisan de la participation active à la guerre en Europe un électorat dont le président élu avait axé sa campagne électorale sur la non-belligérance. Wilson, président des États-Unis de mars 1913 à mars 1921, avait investi tous les efforts possibles pour ne pas entrer en guerre, et ce fut grâce à son engagement à rester en dehors du conflit qu'il dut sa réélection en 1916. A l'unisson avec l'opinion publique, il se contenta de soutenir l'Angleterre et la France surtout par une aide économique, principalement sur la base de prêts. Il est vrai que l'Allemagne provoqua les Usa en s'attaquant à ses échanges maritimes et en leur coulant des paquebots. Par ailleurs, l'offre d'alliance au Mexique en janvier 17 par ce pays européen irrita l'opinion. Toujours est-il que pour s'assurer que le peuple le suivrait largement, le président américain mit en place la commission Creel, afin d'opérer un retournement radical de l'opinion. Bernays fut partie prenante de ce bureau agissant sur l'opinion.

Ce n'est qu'en 1919 qu'il ouvre une affaire indépendante. Il sait le poids des mots, et décide dès le départ de s'intéresser non pas à la propagande mais aux relations publiques, comme précité.

Par exemple, savez-vous pourquoi l'Américain moyen souffre d'obésité, alors que l'Européen, génétiquement proche, en souffre nettement moins ? Il y a peut-être une explication, dont les origines remontent au travail de ce Bernays. A cette époque, un secteur de l'industrie alimentaire se sent morose. Les producteurs de bacon aimeraient bien savoir comment pousser à la consommation, comment s'enrichir avec un aliment qui n'a vraiment rien pour lui. D'aspect repoussant, rien ne garantit qu'il soit bon, ni sur le plan du goût, ni sur le plan des valeurs nutritives ou sanitaires. C'est pourtant le tournant que va prendre cette énorme opération de persuasion. Bien sûr, Bernays ne va pas abonder dans le sens d'un plaidoyer protectionniste, ni faire appel à la bonté ou à la charité du citoyen américain en faveur d'une pauvre firme qui a du mal à survivre.

L'opération va être sanitaire. Ce sont alors quelque 4000 médecins qui sont soudoyés pour recommander scientifiquement un petit déjeuner copieux, le fameux breakfast de l'American Way of Life, petit déjeuner qui inclura, on s'en serait doutés, le fameux bacon. D'où l'obésité. Si, au lieu de prendre un café sur le pouce, on s'empiffre dès le réveil, en se gavant entre autres de bacon, avec la multiplication des repas qui s'ensuivront chaque jour, on ne risque pas de garder la ligne.

Néanmoins, la campagne qui suivra s'inquiétera de la ligne de l'Américaine moyenne. L'industrie du tabac est bien malheureuse. Seule la gente masculine est engoncée dans le tabagisme. Elle aimerait bien un peu d'égalité des sexes dans la propension à mettre la main au porte-monnaie pour l'enrichir.  Cette recherche d'égalité des dépenses entre les genres sera le terrain de bataille de Bernays, par le tabac sollicité.

Car, bien sûr, il ne va pas plaider pour une pauvre industrie avide de gains qui aimerait doubler sa mise, et qui aurait bien besoin que les femmes s'y mettent aussi. Le cheval de bataille sera l'émancipation des femmes, l'égalité. Les cigarettes sont rebaptisées les torches de la liberté. Si, après ça, les femmes ne vont pas se jeter comme un seul homme sur l'aubaine rédemptrice ! D'autant que cette campagne tend à remédier aux dégâts causés par la précédente, car la surconsommation de nourriture provoquée par la pub du bacon est compensée par le tabagisme qui empêche la femme qui fume de grignoter à longueur de journée …

Les batailles sur l'opinion de l'Amérique ont toujours un côté commercial, y compris dans les guerres. Nous l'avons vu, l'Allemagne lui coulait ses bateaux.  

En 1954, c'est un gros exploitant agricole qui a des problèmes. L'United Fruit Company (UFC), largement implantée au Guatemala. Vu qu'elle fait pousser notamment des bananes, on va voir comment est née l'appellation de république bananière. La dictature militaire est renversée par la révolution commencée en 1944. En 1951, Arbenz est le deuxième président élu démocratiquement. Il entreprend des réformes agraires, qui remettent en question la main-mise de l'UFC sur les terres et leur exploitation. Les réformes améliorent la condition paysanne. Des paysans sans terres se voient réattribuer des lots dont ils avaient été spoliés par de vieilles ententes entre la compagnie agricole américaine et les dictatures balayées depuis. Par ailleurs, la main d'œuvre agricole a un nouveau coût, déjà amorcé lors du mandat du prédécesseur du président élu, Juan José Arévalo, qui avait institué un salaire minimum. C'en est trop. L'UFC s'emploie à exercer un puissant lobbying et persuade le gouvernement et le président Truman qu'il faut renverser Arbenz.

Va-t-on avouer qu'Arbenz va se faire attaquer alors qu'il est soucieux de la démocratie et du droit des citoyens dans son pays ? Parce qu'il reprend au riche trust américain du Nord des terres dont il s'était emparé, habitué à exploiter une main d'œuvre dont les conditions rappellent le plus vil esclavage ? Bien sûr que non.

Pour le grand public des Usa, l'UFC est dans un juste combat. Le Guatemala serait sous influence communiste, et représenterait à ce titre un danger vital pour les Usa, vu ses accointances supposées et diabolisées avec l'Urss. C'est Bernays qui est encore une fois appelé à créer cette image, alors que le président du Guatemala opte, en dépit de la réforme sociale, pour le régime libéral. Eisenhower, qui succède à Truman, autorise un renversement armé en 1953, c'est l'opération PBSuccess. Une force de 480 hommes est armée et entraînée par la Cia, menée par Carlos Castillo Armas. Les Usa isolent le Guatemala, une propagande antigouvernementale est diffusée par la radio. La capitale est bombardée, puis c'est le blocus maritime. Arbenz et l'armée craignent une attaque directe de l'armée américaine. Cette déstabilisation suffit à provoquer la démission d'Arbenz le 27 juin 54. Armas n'a plus qu'à cueillir la présidence. Armas annule toutes les décisions en faveur de la justice sociale et les droits humains. Une répression sanglante règne sur le pays pendant 40 ans. Corruption, conflits d'intérêts, et amitiés intéressées douteuses sont les véritables moteurs de ce coup d'Etat : les frères Dulles entretiennent des liens étroits avec l'UFC. L'un, John Foster, est secrétaire d'Etat, l'autre Allen, est directeur de la CIA, cette CIA qui a armé Armas pour que l'UFC reprenne ses acquis. Les Dulles sont d'anciens avocats qui avaient eu pour cliente l'UFC, et, surtout, Allen Dulles était l'un des principaux actionnaires de l'UFC.

Récapitulons, en suivant l'ordre thématique ou chronologique des choses.

Les relations publiques permettent de faire passer une guerre non seulement pour admissible mais pour nécessaire, ce qui n'exclut pas la possibilité qu'une démarche puisse par ailleurs réellement s'imposer. Quoi qu'il en soit, la raison apparente, pour laquelle l'adhésion est acquise, n'est qu'un prétexte, un motif secondaire, voire sans relation aucune avec la motivation réelle de la démarche.

Car outre les actions purement politiques, où l'on vous demande simplement d'approuver, certains exercices de propagande vont influer sur votre comportement pour une raison fictive qui vous poussera à vous soumettre, vous persuadant que vous agissez pour le bien, alors que la motivation de vos manipulateurs est tout autre.

Vous avez pris un petit déjeuner copieux parce que vous prenez soin de votre santé, et par extension, c'est tout un pays qui est sain. Non monsieur. Vous vous êtes empiffré pour enrichir l'industrie agro-alimentaire.

Vous êtes devenue fumeuse parce que vous revendiquiez la reconnaissance de vos droits à l'égalité avec les hommes. Non, madame. Vous vous êtes esquinté les poumons pour enrichir l'industrie du tabac.

Vous êtes restés enfermés chez vous, avez perdu votre travail, fait dégringoler votre niveau de vie, frôlé la dépression nerveuse ou sombré dans la névrose, vous vous êtes fait injecter un produit aux effets encore incertains dans votre organisme tous les trois mois, parce que vous avez par votre (in)action sauvé la planète et le genre humain. Non, messieurs dames, vous avez risqué la thrombose pour enrichir l'industrie pharmaceutique, et tant d'actifs intermédiaires récompensés par elle.

Qui ne sait cela s'expose à se faire exploiter indéfiniment, chaque fois que l'occasion se présentera, et sera maintenu dans une naïveté sociale. Si Bernays n'est plus là pour vous berner, d'autres ont pris le relai. Ils ne reculent devant rien, et peuvent aussi bien recommander, pour un produit qui n'a pas marché, d'en reprendre encore, en conseillant au fournisseur de baisser le prix ou d'offrir un lot gratuit tous les quelques lots. C'est le cas des antidouleurs aux Usa, ou crise des opioïdes, qui ont provoqué la mort de plus d'un demi-million d'Américains en vingt ans, les véritables procès n'ayant démarré qu'ultérieurement. Le cabinet de conseil McKinsey, a été condamné à verser plus d'1/2 milliards de dollars de dommages. Le même a trempé dans le conseil de prendre une troisième dose d'un vaccin génique qui n'a pas fonctionné à deux reprises, comme si la multiplication des prises allait inverser la tendance.

Cessons de nous laisser berner, et méfions-nous des donneurs de leçons de portée universelle qui détournent notre attention pour s'enrichir sur notre dos et déclinent toute responsabilité, aucun problème n'étant lié au vaccin, au bacon ou à la cigarette. Nous ne valons pas plus pour eux que de simples kleenex jetables et remplaçables.

Yéochoua Sultan ©

 

[1] L'aile ou la cuisse, 76.

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commentaires

C
C'est vrai, cette gestion de la ''crise sanitaire'' est comparable à de l'ingénierie sociale, la manipulation perverse est patente. Jusqu'à quand ? De plus en plus de gens prennent conscience qu'ils ont été manipulés...ici en Israël, on ne se bouscule pas pour la cinquième dose !!!<br /> Mais ils vont bien nous inventer autre chose, la rhinite du cochon d'inde ou la tremblante du mouton de Panurge...
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Y
Comment se fait-il que le nombre de connexions a tellement baissé ?<br /> Y aurait-il une forme de blocage ?<br /> Par ailleurs, pourquoi est-ce que spécialement sur ce blog, il n'est pas proposé de continuer sans accepter les cookies ?
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