Réflexion sur Israël et la civilisation occidentale
«Un peuple tel le lion se lèvera» - aperçu des trois premiers jours de la guerre contre l'Iran
L'opération destinée, avec l'aide de D., à neutraliser les capacités nucléaires de l'Iran a été lancée à 3h du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi (13 juin 25), la veille du Chabbat de la section hebdomadaire בהעלותך, «en élevant», littéralement, au sujet de l'ordre donné à Aaron Hacohen d'allumer pour la première fois (et les suivantes) la Ménorah, le Candélabre. On ne peut s'empêcher de se remettre en mémoire un raid similaire, il y a quarante-quatre ans, dont l'objectif avait été la destruction du réacteur Tamouz en Irak. Le CEA de Paris-Saclay, lié à la faculté des sciences d'Orsay, fulmina. Ce ne fut qu'à la guerre du Golfe en 91 que le monde libre comprit à rebours le bienfait offert par Israël à l'ensemble de l'humanité. De l'Irak à l'Iran, de la lettre k à la lettre n, les deux opérations se sont produites pendant la semaine du même passage de la Torah, de l'allumage. Puissions-nous y voir le signe du réveil de la lumière divine qui brille pour le monde par Israël.
Il faut souhaiter que le travail soit mené à terme. Les guerres d'Israël qui aboutissent sont une bonne nouvelle pour le monde. L'Irak avait commandé en Angleterre un canon géant capable de frapper jusqu'à la moitié du territoire d'Israël. Il y a toujours en filigrane un clin d'œil biblique qui fait frissonner. Il y a un peu moins de 2400 ans, alors que l'exil de Babylone touchait à sa fin, le souverain Assuérus disait à la reine Esther : «Quelle est ta requête, jusqu'à la moitié du royaume elle sera réalisée» (Esther V, 6). C'était dans la capitale Chouchan de l'empire des Perses et des Mèdes, anciennement Elam, dans la province du Khuzestân, au sud-ouest du provisoire Iran.
Drôle de constante dans cette civilisation, dont un historien innovateur pourrait rebaptiser le vaste territoire d'Irank, que de disposer d'un pouvoir allant jusqu'à la moitié de quelque chose. Daniel (chap. V, 25) rapporte le festin du roi Balthasar qui s'était enhardi au point de profaner une fois de plus les ustensiles d'or et d'argent pillés dans le Temple de Jérusalem par son père, Nabuchodonosor. «Au même moment, des doigts d'une main d'homme apparurent et écrivirent, face à la Ménorah… et le roi vit cette main détachée qui écrivait» (idem 5). Bref, seul Daniel, qui faisait partie des exilés de Yéhouda (idem 13), sut déchiffrer cette inscription: «Moitié, moitié, pesé et divisé» (idem 25). Cette illustre civilisation, ancêtre de l'actuel Iran, trop orgueilleuse et trop méprisante à l'endroit de Jérusalem précipita sa perte. (L'empire assyrien déchu fut supplanté par les Mèdes et les Perses).
Les descendants de ces brillants empires désormais disparus ont remplacé la fausse gloire de leurs dieux «d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre» (Daniel V, 4) par un autre culte où la violence totalitaire et la soif du sang ont pris le pas sur les antiques idoles, passant de la glorification idolâtre à celle du meurtre sacralisé, d'où le cri qui consiste à faire précéder tout massacre d'innocent («infidèles») par la tristement célèbre formule de grandeur divine.
Ce qui ne sert a priori qu'Israël s'avère salutaire aussi pour les autres. L'Irak avait annexé le Koweït pour s'entraîner, avant de poursuivre sa route jusqu'à la frontière d'Israël. La Jordanie avait donné son accord à la traversée du territoire qu'elle occupe par les blindés de Monsieur Sadam Hussein. Mais l'annexion du Koweït par ce dernier, cours du baril oblige, avait déplu aux Américains et aussi aux Saoudiens qui figuraient au programme de l'Irak. D'où une coalition d'éléments disparates tels l'argile et l'airain des pieds de la statue (cf. id.) entre les Usa et l'Arabie qui, par leur guerre, rendue possible comme susmentionné par l'élimination de la menace nucléaire, permirent par la même occasion à Israël de démobiliser ses propres troupes positionnées entre autres près de la station de ski du Hermon, dont le prolongement était occupé à l'époque par la Syrie d'Assad, partie prenante dans le conflit.
Quant à l'Iran, ce Satan qui prend les autres pour ce qu'il est lui-même, il part du principe qu'Israël ne serait pour lui qu'un hors-d'œuvre alors que les Usa représenteraient le plat de résistance. C'est ce que confirme sa distribution des qualificatifs de petit et de grand des prix satanistes, mais il ne s'attend pas dans son approche à ce que le véritable lion ne soit pas celui qu'il pense. D'où sa menace adressée dans un premier temps à Israël qu'il considère comme petit, sa menace contre les Usa, la France, l'Angleterre et les autres pouvant attendre. Il a pourtant d'ores et déjà les supports pour ses bombes atomiques, missiles porteurs fournis par la Corée du Nord ou encore l'Ukraine. L'Iran a par ailleurs son propre satellite qui pourrait l'aider, si rien ne s'y oppose, à larguer dans un avenir assez proche des bombes atomiques qui pourraient être à l'origine d'un champ d'impulsion électromagnétique nucléaire à très haute altitude[1]. Donc, ceux qui, en Europe, se rangent du côté de l'Iran dans le présent conflit n'ont rien compris aux enjeux qui les concernent, ou alors ils revendiquent leur droit à l'aide à mourir récemment légalisée en France.
La douzième chaîne israélienne défaitiste et antigouvernementale a émis un message clair : le Premier ministre est faible, fatigué, et il n'y a pas de véritable risque qu'Israël se charge sérieusement de s'occuper du problème du nucléaire iranien en devenir. Par ailleurs, le président américain qui avait été présumé comme meneur de cette opération qui s'impose, n'est plus très chaud. Or on sait qu'éliminer par des bombardements des sites où se préparent des bombes et autres missiles nucléaires doit impérativement se faire avant que cet arsenal ne soit au point, car cela reviendrait le cas échéant à faire exploser des bombes de cet acabit.
Les hauts responsables de l'insécurité iranienne ont donc fait la déduction qu'ils pouvaient dormir sur leurs deux oreilles. C'est ce qui a permis leur neutralisation définitive dans la nuit de jeudi à vendredi. La population d'Israël a été prévenue par les sirènes qui ont retenti sur l'ensemble du pays à 3h. Prions et lisons des Psaumes pendant que notre armée se bat. Vingt hauts-dirigeants militaires iraniens ont été éliminés dès le départ, dont un certain Hassin Salami, commandant des Gardiens de la révolution, Amir Ali Hadg Zada, commandant iranien de l'armée de l'air, etc. Ali Samhani était pour sa part le directeur de recherche responsable du développement de la bombe atomique.
Bien entendu, la défense civile a prévu une réaction iranienne, dirigée comme le veut la coutume de leur vaste culture, chiites et sunnites confondus, contre des populations civiles. L'armée de l'air a donc mis hors d'usage des dizaines de rampes de lancements de missiles balistiques depuis l'Iran. Des camions entiers de ces munitions, porteuses d'une charge explosive de 900 kg, ont été également détruits. Cette action a permis de faire passer de 1000 à 200 les bombes effectivement lancées contre nous dès leur première attaque.
Vendredi soir, pendant le repas du Chabbat, la sirène a retendu à deux reprises ; puis une autre à 1h10 du matin. Chaque fois, il faut s'enfermer dans la chambre blindée et y rester une dizaine de minutes. La troisième a duré un peu plus longtemps, car les explosions retentissaient encore. À 5h15 du matin, à Beth El, d'autres bombes iraniennes ont fait trembler les vitres, les portes et les murs. Deux missiles ont été interceptés au-dessus de chez nous, créant deux nuages blancs de forme inhabituelle, comme formés de longs fils cotonneux. Mais la sirène n'a pas retenti.
Samedi soir, de nouvelle salves ont tué quatre personnes à Tamara, près de Haïfa, et six dans un immeuble de Bat-Yam. Sans être vétuste, sa construction n'avait pas été sujette à la loi qui exige la présence d'une pièce blindée dans chaque appartement. À Rehovot, un autre immeuble a été touché, sans faire de victimes[2].
Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2h du matin, donc plusieurs heures après la sortie du Chabbat, les gens avaient remis en marche leur téléphone portable. La différence a été incroyable entre la première et la deuxième nuit : puisque du coup la population recevait sans cesse des informations et directives de la défense passive, le calme et la discipline tranquille du Chabbat, malgré l'inquiétude et l'espoir, ont fait place à une ambiance générale particulièrement stressante.
D'autant que l'annonce générale écrite qui figure sur l'écran semble à première vue contradictoire. D'aucuns ont commencé à penser que certaines sirènes étaient défectueuses. La première ligne qui en est le titre annonce : «Avertissement d'urgence : attaque massive de missiles contre Israël». Trois lignes plus bas, on peut lire : «En cas d'urgence réelle, s'introduire dans un espace blindé.» En fait, la première ligne exige attention et vigilance, car elle annonce un tir massif de missiles depuis l'Iran. On a 11.5 minutes avant leur arrivée. Au bout de 10 minutes, la situation se précise. Et c'est alors seulement que les sirènes se déclenchent, mais uniquement dans les zones où risquent de se produire les impacts quand le dôme de fer ne peut intercepter les bombes. Il reste alors 1.5 mn pour se mettre à l'abri. Donc, quiconque ne dispose pas de ce téléphone portable peut continuer à vaquer à ses occupations, donc notamment de dormir, dans le cas où son adresse n'est pas précisément visée. Néanmoins, les personnes qui vivent dans des immeubles soumis à l'ancienne loi ont besoin de plus de temps pour rejoindre un abri public ou un autre lieu sécurisé.
Espérons que l'opération soit une complète réussite, qu'il n'y ait pas un dégonflement, ni une ingérence américaine défavorable, car sauf erreur un véto américain pourrait imposer le non-achèvement du travail si bien commencé. Il n'est pas certain que le grand allié fasse preuve de constance et de consistance.
Que l'Iran s'émancipe ou retourne à l'âge d'argile, que l'envahisseur de Gaza ne devienne rapidement qu'un très mauvais souvenir, ainsi que tous ses comparses qui occupent çà et là la terre d'Israël, et que nous réussissions, comme le lion, ou comme le roi David, à poursuivre nos ennemis et les anéantir, et ramener les captifs. Amen.
[1] Voir l'article de Michel Calvo, affirmant qu'une explosion à 425 km d'altitude pourrait anéantir 90% des populations d'Amérique du Nord (Usa et Canada) et/ou d'Europe et Russie. https://www.revuepolitique.fr/le-droit-de-legitime-defense-pour-prevenir-une-apocalypse/
[2] Voir les informations de la page Léoumanout : https://www.youtube.com/watch?v=poFEZeCBpgg