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Réflexion sur Israël et la civilisation occidentale

La fable des civils innocents, une arme de destruction contre les Juifs

Ce que l'on apprécie dans les fables, c'est leur côté échappatoire et rassurant, puisqu'elles n'engagent personne. La fable et l'affabulation (la morale qui sert de trame en filigrane) ont une relation symétrique de cause à conséquence.

Les principes éthiques dérivent-ils des leçons qu'enseigne le terrain, ou, au contraire, sont-ils affublés à une réalité qui ne colle pas ? Est-ce le terrain qui nous fournit le juste constat d'un civil innocent, ou alors ce principe s'impose-t-il tel un axiome dans le plus profond mépris des évidences ?

Certaines affabulations ont ceci de traître qu'elles prennent racine sur le néant du déni de réalité, et qu'elles ne pourront en temps (non) voulu empêcher le retour en force de cette dernière. Elles sont une bombe à retardement au doux tictac qui conforte sur l'heure un sentiment illusoire de paix neutralisante. Et comme le déni est un éloignement des contingences terrestres, qu'il consiste à ne plus avoir les pieds sur terre, plus le déni sera grand, plus la chute du retour sera douloureuse.

Les attitudes adoptées face à l'adversité se répartissent en deux catégories contradictoires, dont chacune se subdivise à son tour en deux sous-catégories, soit quatre au total. Les deux premières consistent à affronter les problèmes soit en les surmontant et les solutionnant jusqu'à les faire disparaître, soit en se contentant de rendre le danger moins périlleux et plus supportable, souvent par le biais de compromis.  Les troisième et quatrième attitudes se rangent derrière le déni, l'illusion, soit l'affabulation décalée.

L'avant-dernière approche considère les menaces réelles comme imaginaires donc relevant de la psychiatrie, d'où l'exigence d'un  traitement médicamenteux contre les angoisses ; quant à la dernière, elle verra dans tous ceux qui les évoquent des alarmistes, extrémistes ou autres adeptes de théories de complots.

Le concept du civil innocent n'est pas le seul à poser problème dans la civilisation moderne. Il est le plus criant aujourd'hui, quand les nations s'agitent pour pointer d'un doigt accusateur Israël. Citons par ailleurs notamment le processus de paix d'Israël (territoires contre la paix, lâcher de terroristes sanguinaires pour l'apaisement etc.), qui fera des observateurs s'inscrivant en faux des opposés à la paix puis à la normalisation ; ou encore l'immigration de masse en Europe, perçue par ses commanditaires comme l'afflux d'un sang nouveau et l'opportunité d'une intégration d'autant plus salvatrice pour une société en déclin démographique qu'elle sera faite à grande échelle et sans attendre. Elle fera quant à elle de ceux qui n'en veulent pas et dénoncent une invasion de remplacement non plus des protectionnistes mais de dangereux xénophobes. Ils ne seront pas victimes du sans-gêne et de l'hostilité des nouveaux-venus mais les générateurs de cette hostilité. Il est mal vu de ne pas abonder dans le sens de la fable.

Pour revenir à la quatrième approche, l'illusion à l'état pur, elle a ceci de différent de l'avant-dernière qu'elle présente l'avantage de rendre inutiles les traitements lourds, puisque tout baigne dans l'huile.

Cependant, se démarquer de l'état d'illusion permanente –jusqu'au retour sur terre – ne signifie pas que l'espoir n'existe pas. La nuance entre l'illusion et l'espoir est subtile, et passer à côté peut induire en erreur.

Nous identifierons cette nuance par quelques illustrations. Supposons que vous ayez à passer un examen, un entretien d'embauche, à préparer une réception, construire une maison, et ainsi de suite. Si vous vous y préparez en mettant le maximum de chances de votre côté, vos attentes sont de l'espoir.  Vous priez notamment que votre contrôle ne tombe pas sur un sujet hors-programme pour lequel on vous répondra quand vous aurez protesté qu'avec ce que vous avez appris vous auriez été en mesure de réussir. L'illusion consiste à ne rien préparer, à ne pas ouvrir un cahier de toute l'année et à vous présenter les mains dans les poches devant votre examinateur, que vous pourrez toujours tenter d'amadouer pour qu'il consente à vous donner au moins la moyenne.

En Israël, la longue période d'absence d'indépendance nationale et politique fait qu'aujourd'hui encore, nous lorgnons dans un certain infantilisme sur les opinions et positionnements d'autres États, comme s'ils devaient être immuablement les lanceurs de dés et que nous ayons toujours à déplacer nos pions selon la température ambiante.

À l'illusion tactique ou stratégique s'ajoute l'illusion galoutique[1], dérivée d'un lourd passé d'exil. L'illusion galoutique consiste à se dire que, puisque nous ne sommes plus en galouth [en exil], il est inconcevable de subir chez nous ce que nous endurions là-bas. Certes, cette approche illusoire n'est pas partagée par tous. Il y a des gens avisés même en Israël. En revanche, les esclaves de l'illusion, formatage des cerveaux aidant, sont les maîtres du pays. La classe politique décideuse confiante misait sur deux arguments : ça ne peut pas ne pas marcher ; si ça ne marche pas, on n'aura qu'à faire machine arrière. Pérès, prenant des airs prophétiques, se riait franchement de quiconque craignait que des missiles fusassent bientôt sur Ashkelon. Il valait alors mieux se taire pour éviter les sobriquets, dont celui de prophète apocalyptique. Ceux qui rêvaient moins, du côté du pouvoir, rassuraient : «Au premier missile sur Ashkelon, daignaient-ils répondre, nous reprendrons toute la bande de Gaza et le monde entier sera de notre côté». Évidemment, la situation ne sera pas irréversible, puisque nous sommes militairement plus forts qu'eux.

Pourtant, si on y réfléchit un peu, même si nous avons une aviation et des blindés et que l'on s'attende  à ce qu'ils aient dans la pire des éventualités des missiles de moyenne ou longue portée, ça n'a rien de rassurant[2]. Si on vous demande de vous tenir derrière une vitre pare-balles, et de regarder en direction d'un lance-missiles contre lesquels est prévue la résistance de votre vitre, participeriez-vous à l'expérience de gaité de cœur ? C'est un peu pourtant ce à quoi on nous a demandé de nous préparer : dormez tranquilles, braves gens, et quand ils enverront des missiles, on actionnera un dôme de fer en principe infaillible à plus de 90%, et puis, on vous suggèrera avec une sirène de courir vite de votre lit à l'abri le plus proche, si jamais vous n'êtes pas trop tenté de jouer à la roulette russe. Il y a aussi Guillaume (Tell) et les lanceurs de sabres, qui cherchent des assistants si ça vous tente. C'est bien payé, paraît-il.

Comment réagirait le quidam courant à la situation suivante ? Vous vous trouvez dans un pays tropical. On vous conduit à votre case où vous devez dormir sur une natte à même le sol. On vous prévient qu'il y a des scorpions. Vous paniquez et on vous rappelle l'air amusé que vous êtes bien plus fort qu'eux, et qu'il vous suffira le cas échéant de leur marcher dessus et de les réduire en bouillie sous vos solides souliers. Répondriez-vous, pour échapper au ridicule : «Mais bien sûr. Où avais-je la tête ?» Ne l'oubliez pas, vous êtes plus fort qu'eux.

Aux illusions tactiques, militaires, de la psychologie de la guerre et de la politique internationale, viennent s'ajouter d'autres appréhensions des réalités. L'immensité de l'exil n'a pas seulement forgé un caractère où l'initiative personnelle a du mal à trouver sa place. Elles se rapportent à la question de l'essence même de l'antisémitisme.

Là encore, il y a, en Israël, plusieurs façons de se situer face à l'antisémitisme. Elles sont en gros au nombre de trois.

Le plus accablé par les séquelles de l'exil se dit que si les antisémitismes sont tellement remontés contre nous, c'est qu'ils doivent avoir raison. Le plus résilient voit dans l'antisémite l'incarnation du mal, et sait que toutes les thèses qui alimentent la haine d'Israël ne sont que de fallacieux prétextes. Il existe une masse intermédiaire, dont la ligne directrice est la suivante : l'antisémite n'est pas un mauvais bougre, c'est quelqu'un qui veut le bien, mais à qui il semble par erreur que le Juif serait méchant. Donc, le rôle du Juif sur cette terre est de montrer à l'antisémite qu'il se trompe. Ils nous en veulent parce qu'ils voient en nous une force d'occupation, des colonisateurs, donc il faut et il suffit de leur montrer qu'il n'en est rien. La force d'Israël n'est pour cette approche que le moyen de prouver aux antijuifs qu'ils se trompent : donc on peut prendre des risques avant de rectifier le tir si ceux qui nous haïssent ne comprennent toujours pas, après d'innombrables concessions et autres cadeaux, qu'ils n'ont aucune raison de nous en vouloir. Sauf que le hic, c'est que le tir est très difficile à rectifier, précisément à cause du civil innocent.

Quand l'empoisonnement des puits, le sacrifice d'enfants, les épidémies n'ont plus trop été attribués aux Juifs, toutes ces allégations étant tombées en désuétude, un nouveau concept rassembleur a été mis au point : le pauvre palestinien.

Depuis l'invention de la cause dite palestinienne, tous les coups sont permis contre les Juifs : ceux d'Israël, cela s'entend, et ceux de l'étranger puisqu'ils leur sont solidaires. Les pires atrocités ne sont plus révoltantes. L'occupation supposée autorise l'occupé à massacrer jusqu'au «bébé colon», formule qu'on a pu voir dans une presse pas spécialement réputée pour son antisémitisme. Et c'est à une époque où le nationalisme est largement dénoncé que l'on fait preuve de la plus grande empathie pour des personnes prétendues bafouées dans leurs aspirations ultranationalistes superflues.

En abandonnant l'intégralité du territoire de Gaza, le Juif a apporté la plus grande preuve imaginable que l'antijuif sincère et honnête n'a plus aucune raison de lui en vouloir. Puisque le crime du Juif est l'occupation (de sa propre terre quand même), et que les massacres de Juifs sont justifiés à cause de cela, il n'y a qu'à sortir complètement de Gaza. C'est donc la composante la plus faible moralement et mentalement qui a imposé sa politique à tout le pays d'Israël.

Car il est évident que ça n'a pas fonctionné. Mais est-il si facile de réparer ?

Hélas non, car c'est à partir du moment où Israël veut récupérer la paix perdue, revenir à cette ère où les bombardements sur Tel-Aviv étaient encore impensables, voire risibles, fort de la démonstration réussie selon laquelle ce n'est pas tel ou tel défaut chez le Juif qui crée l'antisémitisme, que, sans aucune enquête de terrain, l'Amérique et l'Onu posent l'axiome du civil innocent.

L'antisémitisme se cache derrière des prétextes amovibles et interchangeables comme de différents apparats. Par moments, il se trouve démuni, dénudé de son prétexte qui soigne ses apparences. Tous les masques commodes et multiséculaires ont dû être remplacés à la sortie de la Seconde guerre mondiale. On a pu croire un instant que la haine vouée aux Juifs disparaissait en même temps que le nazisme. Mais ce n'était que le temps pour cette haine de se refaire une beauté. Seize ans après l'indépendance renouvelée d'Israël, la haine s'est parée de la cause palestinienne. Et si la cause anti- colonialiste a été perdue pour les soutiens du terrorisme qui infeste Gaza avec le redéploiement de Sharon et de la Cour suprême, la cause du civil innocent leur a permis de faire peau neuve.

La revendication de cette supposée innocence est pernicieuse sous plusieurs angles. D'abord, elle sous-entend que le Juif est coupable – puisque c'est le coupable qui lèse l'innocent – et qu'il est impératif de mettre le haut-là pour qu'il ne règle pas ses comptes. Mais la pire assertion qui ressort de cette exigence en faveur de l'innocent, c'est l'ordre à peine tacite intimé à Israël de se laisser faire. On nous demande de supporter les bombardements, le rugissement des sirènes à toute heure, les traumatismes, l'impossibilité de vivre une routine tranquille, parce qu'il y aurait de l'autre côté des gens plus innocents que nous que nous n'aurions pas le droit de déranger.

Nous retrouvons ici le fond culturel et moral de la civilisation occidentale, qu'elle soit religieuse ou laïque. Le problème, ce n'est pas qu'elle exige constamment d'Israël de tendre l'autre joue, de serrer les dents dans la résignation. Si la profession de foi du judaïsme consiste à ne pas faire aux autres ce que nous ne voulons pas que l'on nous fasse, ce qu'a très bien compris l'Occident qui ne se gêne pas et pousse toujours à l'extrême ce questionnement – pauvres civils innocents – celle de l'Occident est bien l'exigence de rigueur à l'égard des autres et la permissivité à son propre endroit.

Le pilier principal de toute cette civilisation affirme : «Fais ce que je dis, pas ce que je fais». Des généraux français peuvent pérorer sur des plateaux TV en accusant Israël de tirer sur tout ce qui bouge, en faisant abstraction totale de leurs modes de fonctionnement dans les pays d'Afrique, dans les conflits où la France a pu s'ingérer, avant d'être évincée pour finir de ce continent. Un Biden peut exiger de Netanyahou de toucher un minimum de civils à Gaza, tout en empêchant le départ de ces civils vers d'autres contrées, notamment l'Egypte ou ne serait-ce que le Sinaï (autre concession israélienne dont le piège se révèle ces jours-ci). Et pourtant, on sait de quelle manière, quand les Usa ménagent aujourd'hui Osiris, ils ont traité Isis[3] et les mouvements islamiques à Mossoul, avec tous les civils derrière lesquels les terroristes s'abritaient[4], sans compter les spectacles onusiens avec entre autres la fiole de Powell[5].

Le civil innocent, Biden n'y tient pas tellement. C'est juste une couverture. La tradition biblique fait de l'Occident la descendance d'Esaü. Elle est désignée sous le nom d'Edom. «Esaü, c'est Edom.»[6]

S'il est un animal qui symbolise Edom, c'est bien le suidé[7]. De tous les animaux interdits à la consommation par la tradition biblique, le plus impressionnant est le sanglier et son parent domestique, à tel point que quiconque, juif ou non, est interrogé sur les animaux prohibés de nos tables (de la Loi ou de nos repas), répondra dans presque tous les cas : «c'est le cochon». Il a la particularité d'avoir l'apparence trompeuse de la validité, puisque c'est le seul cas de famille d'ongulés artiodactyles qui ne rumine pas. Edom est un ongulé qui ne rumine pas, en dehors de sa rancune.

Biden ne prend pas la peine ne serait-ce que de soigner les apparences. Le souci pour les civils exige en principe deux conditions : qu'ils soient épargnés par les armes et aussi par la faim. Quand les conditions d'un conflit exigent leur déplacement, le bon sens de base veut qu'ils se retrouvent dans une zone neutre, où les belligérants armés de leur propre camp n'ont pas accès. Biden exige d'Israël de laisser passer des camions de ravitaillement. Or, les images télévisées montrent clairement que tout camion est automatiquement piraté par les terroristes qui tirent sur tout civil tendant de se servir. De plus, les factions armées continuent de se servir des civils comme boucliers humains. Il est plus que clair que Biden ne cherche qu'à défendre le Hamas et lui éviter l'anéantissement. Pour Biden et les siens, il n'y a aucune raison que la guerre actuelle permette à Israël de retrouver la paix. Elle doit n'être qu'un round de plus, puisque la planète s'y est habituée au cours des 18 dernières années.

Les civils, il n'en a cure.

À présent, penchons-nous un instant sur cette innocence tellement mise en avant.

Les démonstrations de joie conséquentes à tout acte antisémite dans la rue arabe sont indéniablement des événements routiniers et récurrents : les danses, youyous, distributions spontanées de friandises, gâteaux et sucreries en pagaille, sont connus de tous. Mais le travail de persuasion est si intense que l'observateur neutre, perturbé dans son souvenir et déstabilisé par tant d'assurance tranquille, finit par se demander si les distributrices de baklawas ne portaient pas en fait des uniformes. C'est sûrement ça. Il n'a pas fait attention quand il a suivi son journal télévisé. D'ailleurs, les consommateurs de sucreries portaient certainement eux aussi des uniformes.

Accepter sans réfléchir l'idée du civil innocent implique nécessairement que l'on ajoute ces uniformes que les désinformateurs instillent dans nos cerveaux.

Les images du 7 octobre montrent nettement un mélange d'agresseurs avec ou sans armes et uniformes. Les civils se sont joints sans contrainte à la curée, ils se sont rendus sur le marché aux esclaves que représentaient pour eux les kibboutzim. Le culte du mal, civil ou militaire, a commis un maximum de crimes de guerres qui n'ont pas mis en branle les instances internationales, à commencer par l'Onu. Un correspondant anglais interrogé par ses studios fait état d'une attitude bien plus grave que celle des nazis qui, selon lui, avaient honte de leurs exactions, tandis que les occupants arabo-musulmans de Gaza ont commis les pires atrocités dans un bonheur et une exultation indicibles. 

L'hôpital Chifa de Gaza a séquestré des personnes kidnappées. Son directeur a été arrêté le 23 nov. par Tsahal pour sa complicité, son silence, mais surtout son implication directe dans ce vaste crime terroriste[8]. Certains otages ont été séquestrés chez des médecins ou des enseignants en relation avec l'Unrwa. Sans la complicité totale et hermétique entre populations armées et non-armées, il eût été impossible de cacher pendant si longtemps quelque deux cents otages. Et que l'on ne vienne pas prétendre que les civils seraient terrorisés par le Hamas, qu'ils n'auraient rien pu faire même si les prises d'otages avaient provoqué une vague d'indignation. Tout au moins, des indicateurs discrets, sous couvert d'anonymat, auraient pu alléger le calvaire des civils israéliens enfermés comme des bêtes sauvages dans un trafic de contrebande. Par leur complicité, les civils montrent qu'ils n'ont aucune innocence.

Pourtant, serait-on tenté d'objecter, des reportages montrent des civils de Gaza très remontés contre le Qatar et le Hamas[9]. Mais attention, il ne faut pas s'y tromper! Ce n'est pas parce qu'ils se retournent contre les leurs qu'ils se mettent à aimer les Juifs et Israël. Si le Hamas hait Israël, et si le civil de Gaza se met à haïr le Hamas, ce n'est pas un syllogisme de conclure que le civil de Gaza du coup apprécie Israël. Les ennemis de mes ennemis ne sont pas à tous les coups mes amis. Et même si, mathématiquement, moins par moins ça fait plus, l'implication la plus plausible veut que mes deux ennemis qui se haïssent l'un l'autre s'occupent entre eux et me laissent tranquille, tels l'Iran et l'Irak qui se détournèrent de nous il fut un temps pour la guerre qui porte leur nom.

Les déçus du Hamas sont somme toute des parieurs mécontents à qui on aurait suggéré de jouer le mauvais cheval. S'offrir une journée de massacres jouissifs contre les Juifs, faire de citoyens libres et dignes des esclaves déshumanisés et toucher un appartement par tête[10], peut ne pas rapporter gros mais au contraire coûter cher.

Le chef du Mossad a autorisé la publication de sa déclaration : cette affaire est notre Munich, le premier Munich ayant été celui de l'assassinat des athlètes israéliens. Ça a pris des années, mais tous les terroristes impliqués ont été traqués jusqu'à leur élimination. Espérons que la tâche sera mise à exécution tout aussi méticuleusement, bien qu'elle est proportionnellement énorme. Cette semaine encore, des centaines de terroristes se sont rendus à Djeballiah, qui ont participé au pogrome du 7 octobre.

Les déclarations qui font des civils de Gaza des innocents ne sont pas dépourvues des plus mauvaises intentions. Il en est de même pour toutes les propositions qui passent pour généreuses et humanitaires de reconstruire Gaza par la suite, encore et toujours en faveur des mêmes populations, de sorte que se repose à l'infini le grave problème sécuritaire de cette présence ennemie tellement proche. Personne n'envisage de passer à des pourparlers de paix internationaux, dans l'objectif de répartir les populations haineuses à l'égard d'Israël dans d'autres contrées du monde.

 

[1] Le terme גלות signifie exil en hébreu. Pour introduire le néologisme dans la langue française, il faudrait le proposer à l'Académie du même nom.

[2] Nous respecterons ici le tabou qui consiste à ne pas parler de la potentialité d'une ogive nucléaire.

[3] Isis, reine d'Égypte mais en l'occurrence Etat islamique d'Irak et Syrie.

[4] En mars 2017, les troupes contre le djihad de la coalition contre l'Etat islamique ont laissé selon certaines estimations plus de 30 000 morts civils.

[5] Le 5 fév. 2003, devant le Conseil de Sécurité, Colin Powell fait de Sadam Hussein un diable plus menaçant qu'il ne l'était déjà. Il prêche la guerre contre l'Irak.  

[6] Genèse XXXVI, 8.

[7] Le Midrach Raba l'affirme (65, 1). De même que le commentaire de Rachi sur le verset de la Genèse XXVI, 34, qui cite les Psaumes (LXXX, 14). «Il la rongera, le sanglier de la forêt». Ce sanglier, quand il est allongé, il tend ses pattes vers l'avant et dit : «Regardez comme je suis pur». Ainsi, eux [les descendants d'Edom], se présentent comme des personnes valeureuses tel Esaü qui (…) chassait des femmes mariées et les torturait. Puis il se maria à 40 ans en se comparant à son vaillant père.

[8] https://www.inn.co.il/news/620944

[9] Autre film d'informations plus récent (26 déc. 23) avec protestations arabes contre le Hamas https://www.youtube.com/watch?v=mcG_IvP3mx8

 

[10] Aveux de terroristes interrogés sur les avantages proposés pour les captures de personnes.

Prier sans craindre la menace des missiles

 

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C
Les antisémites sont des cochons. Une belle bande d'ongulés.
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L
démonstration rigoureusement mathematique<br /> bravo<br /> jp lledo
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