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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 19:31

Les élections aux USA ont laissé très peu d'observateurs indifférents à travers le monde. Cette puissance occidentale a beau être indépendante, et ne s'adresser qu'à ses propres citoyens quant au choix de son suprême dirigeant, il n'en demeure pas moins qu'en cette ère de mondialisation, où tout terrain délaissé crée un vide aspirant dans une nature qui a horreur du vide, quand les pays se regroupent sans sortir de chez eux autour de blocs moins économiques et plus idéologiques qu'il n'y paraît, les opinions de par le monde ont toutes célébré ce qu'elles ont considéré comme une victoire ou une défaite. 

Car certaines menaces longtemps dormantes, inoffensives en apparence seulement, sont aux aguets, et s'emparent par un effet ventouse de toute parcelle dont le regard d'un grand frère se détourne et sur laquelle se posent les yeux puis la main d'un frère oriental devenu gigantesque par le départ d'un aîné plus fatigué que pacifique. Et ce grand frère par défaut, cet aîné autoproclamé, impose à grande échelle la domination de  son dogme chaotique par effet domino.

Donald T ou Hillary C?  Qui doit être associé à l'admiration et à la joie, et qui au désastre et à la défaite? Le mieux à faire, si vous démarrez d'une position neutre, que vous soyez au départ sans opinion, c'est de parcourir le monde sans bouger de votre fauteuil et de lire les réactions de préférence à chaud, quand les contents et mécontents expriment ce qu'ils ont sur le cœur ou au fond de leurs trippes, et qu'ils révèlent sans détours leur véritable opinion.

Deux catégories de facteurs en l'occurrence influeront sur notre réflexion : en surface, ce sera l'école ou le groupe idéologique. Dis-moi qui tu es, et je te dirai pour qui je suis. Donc, si un mouvement intégriste religieux très prosélyte se désole du résultat électoral, je dois a priori m'en réjouir. Et si un pays, détenteur en passant du record mondial des décapitations de droit commun, se livre à un chantage en cherchant à affaiblir le nouveau président dans sa détermination à relever la tête de l'Occident, le menaçant en lui demandant s'il veut vraiment se passer de son pétrole, c'est que  l'on doit en conséquence se sentir intuitivement rassuré. A contrario, les sirènes activées par l'éminent analyste Guy Millière, dont le choix ne laisse entendre aucune hésitation, peuvent sérieusement induire un observateur neutre à pencher pour sa lecture de la réalité géopolitique.

Moins superficiellement, ou plus profondément, la seconde catégorie des facteurs induisant la réflexion nous interpelle sur le plan de l'argument rationnel fondé sur des principes, des valeurs ou des sentiments.

Racisme, sexisme et corruption

Nous ne passerons que très brièvement ici sur la dialectique problématique des accusations de racisme, xénophobie, etc., étant donné que, premièrement, les deux candidats de génomes relativement proches ont des électeurs de toutes les couleurs, et que, secondement, préférer quelqu'un pour sa couleur et non pour ses valeurs est aussi raciste que de le haïr pour ces motifs, comme nous l'avons vu quand le problème s'était inversement posé, avec la jubilation pléthorique de bien des Blancs flattés dans leur égo et définitivement blanchis lorsqu'ils eurent enfin élu un président noir.

Ce racisme à l'envers porte ailleurs la dénomination caressante de discrimination positive. Quoi qu'il en soit, il s'agit donc bien d'une discrimination, en valeur absolue qui, avec ses deux barres placées de part et d'autre du nombre, attribue exactement la même valeur au racisme à l'endroit ou à l'envers, ou à la discrimination négative ou positive.

Si je suis noir, et que j'aie réussi dans une société occidentale, ingénieur à Paris XI ou honnête manutentionnaire chez Félix Potin (le choix de cette firme n'est pas une déconnexion de la réalité mais un refus de s'adonner à la publicité clandestine) qui gagne correctement sa vie ; si je règle les échéances en temps et en heure de copropriété ou Hlm, scolarise et élève dignement mes enfants, au point d'avoir le sentiment profond que la couleur de la peau n'a plus aucune importance, je serais je pense très choqué qu'un antiraciste installe sur mon pallier un immigrant érythréen hors-la-loi et violent, et qu'il réponde à mon air étonné : «Si toi, tu as réussi, lui aussi, il le pourra».

Il se peut aussi que certains électeurs pris dans le piège du vote motivé subconsciemment par la couleur se sentent aussi investis d'une mission de lutte contre le sexisme en votant pour la candidate au détriment du candidat, et en faisant coup double puisque la candidate est plébiscitée par le président de couleur. En votant Hillary, on a non seulement voté contre le sexisme, mais aussi contre le racisme. C'est tout pour la problématique du prisme. 

Un argumentaire bien plus préoccupant que démagogique touche au pouvoir de l'argent et son alter ego, la corruption

Des physionomies labourées par la résignation, le mécontentement sans espoir a été justifié par l'impuissance des idéaux, des valeurs humaines, etc. etc., face à l'argent. L'on déplore que le candidat républicain n'ait remporté les élections que par son immense fortune dont il s'est, chacun le sait, largement servi pour financer sa campagne. «Il n'y en a que pour les riches» ou «Avec un idéal de vérité et de sincères convictions, on n'arrive à rien», se dit-on en acceptant finalement son sort. C'est vrai, on peut en faire, des choses, avec l'argent. L'argent influe sur les capacités de discernement, il est capable d'agir sur les valeurs humaines et de les renverser tel ce marcheur sans boussole qui fonce dans la direction opposée à sa destination en étant persuadé qu'il avance dans le bon sens. 

Si un tout petit cadeau, voire un sourire, comme dans cette histoire talmudique du sage qui s'était déclaré inepte à officier en tant que juge dans une affaire où l'une des parties l'avait préalablement gratifié d'un grand bonjour, présente le risque de rendre les juges aveugles et de les pousser à l'injustice, on comprend aisément les dégâts causés par des Etats immensément riches cherchant à imposer leurs dogmes religieux et culturels à des pays de surcroît souvent en difficultés économiques, en achetant sous couvert d'investissement ou d'une œuvre de charité une Europe libérale à conquérir réduite à un vaste jeu de Monopoly qui a cessé d'être virtuel.

Mais on n'achète pas seulement les immeubles. On s'impose dans les consciences par voie de mass-médias. Comment un individu, bras long d'une organisation prosélyte nourrie aux bénéfices infinis du pétrole, qui cherche à imposer à l'Europe un jeûne de trente jours et d'autant d'improductivité, jeûne dont il porte le nom, peut-il bénéficier de séquences d'antenne tellement conséquentes sur des chaînes publiques en se faisant passer par la même occasion pour un intellectuel ou un savant, et dans tellement de pays libres?

Et c'est en pensant à cet achat de l'opinion par l'argent, qui n'affecte plus seulement certains politiciens mais l'ensemble du système politique – immigration, égalité des droits pour les travailleurs étrangers, installation définitive desdits travailleurs, mission achevée ou non, regroupement familial, mosquées, écoles coraniques, adaptation de la loi à la délinquance, fichés S en liberté, etcetera etcetera – quand cette corruption de l'espace et des mœurs passe depuis longtemps pour normale, que l'on en vient à se dire, réveillés en sursaut par la victoire de Trump, qu'il est peut-être heureux qu'il en ait, lui, de l'argent, et qu'il ait pu faire barrage.

C'est donc conséquemment à la compréhension subite que Trump a remporté l'élection grâce à son argent que l'on réalise du même coup que l'acceptation par l'Occident d'une mainmise grandissante de l'islam sur son patrimoine et ses acquis matériels et culturels, ainsi que de son mépris tout d'intolérance, est la première à résulter d'un immense mouvement de corruption. L'argument anti-Trump de l'argent se retourne ainsi en sa faveur.  

Cela signifie  qu'avant Trump (bien qu'il soit encore tôt pour être certain qu'il persiste dans sa ligne de pensée), aucune idéologie ni aucune défense de valeurs humaines, de ce que l'on nomme la liberté et/ou la laïcité – bien qu'il s'agisse d'un autre débat, car l'on peut très bien ne pas accepter le rejet de l'idée du Créateur sans tomber dans les excès et mensonges de cultes post-judaïques -  n'a pu résister au rouleau compresseur de l'islamisation de la planète, financée à coups de milliards par des pays coupeurs de têtes.

Corruption ou œuvre de charité ?

La fondation Clinton[1] a reconnu déjà en 2008 avoir reçu vingt-cinq millions de dollars du royaume saoudien. D'après les déclarations du prince saoudien M. ben Salman Al Saoud, cinq mois avant les élections américaines, son pays avait déjà subventionné vingt pour cent des frais de la campagne d'Hillary. Quelques jours avant le vote, ladite fondation a reçu du Katar un don d'un million de dollars, officiellement à l'occasion du soixante-cinquième anniversaire de Bill Clinton. Des documents révélés par Wikileaks et relayés entre autres par le Monde parlent d'une promesse du souverain marocain d'onze millions de dollars toujours à la fondation dont le caractère caritatif semble donc devoir consister à venir en aide à certains candidats présidentiables dans le besoin bien définis, puisque cette promesse avait été faite en vue de l'approche de la campagne électorale[2]pour une conférence, selon Huma Abdine, qui a acquis ses galons en Arabie, et se trouve être l'une des plus proches collaboratrices de la candidate. Et ainsi de suite.

Nous avons tellement été habitués à ces pratiques, comme les dons libyens à Sarkozy, que nous les acceptons débonnairement. «Mais bien sûr, les victimes du racisme – puisque les musulmans le sont depuis l'invention de l'islamophobie – font ce qu'elles peuvent pour soutenir ceux qui les défendent», pensons-nous sans vraiment y penser. Ou alors nous le prenons sur un ton bon-enfant : « Boâf, il faut bien qu'elle trouve de l'argent quelque part, ce n'est pas gratuit, une campagne électorale», car même si, au départ, on pourrait peut-être encore supposer que sa politique n'a rien pour favoriser l'expansion islamique, elle risque en cas de victoire d'être redevable à ses souteneurs financiers. Pire, en tant qu'élue d'un pays qui fait près d'un demi-continent, c'est l'Amérique entière qui aurait été redevables à l'Arabie.

De la défaite du 11/9 au coup de théâtre du 9/11 ?

Or, pour que le 11/9 ait eu des chances d'être contrecarré et changé en 9/11, et que l'Arabie Saoudite puisse être traînée en justice devant les tribunaux américains, il faut absolument se dégager de l'étau de ces cadeaux corrupteurs que représentent les aides à se hisser aux plus hauts sommets de la pyramide du pouvoir. L'Amérique n'a jamais obtenu réparation, quand un véto personnellement émis par le président américain sortant, Obama, proche des Frères musulmans comme il l'a montré avec son historique visite au Caire, a interdit toute assignation en justice des magnats de la péninsule arabique. Pourtant,  quinze des dix-neuf terroristes impliqués dans les attaques contre le World Trade Center, étaient des ressortissants saoudiens.

Il apparaît vraisemblablement qu'un tournant soit intervenu à se stade et que la fortune musulmane à la mégalomanie expansionniste soit tombée sur plus riche qu'elle, ce qui n'est malheureusement pas le cas dans la branche politique de la vieille Europe qui, si elle déplore à première vue la victoire de Trump, c'est plus parce qu'elle redoute la colère de ses sponsors et moins parce qu'elle se sent de culte ou de culture musulmane.

Y a-t-il en Europe un candidat assez puissant pour dégager son pays de la mainmise de l'argent?

Y aura-t-il en France un candidat aux présidentielles qui soit capable de se dégager de l'emprise de la corruption des monarchies du pétrole? Il est permis d'en douter, quand le seul parti qui semble être resté lucide et vigilant est présenté dans certains médias comme nécessiteux d'une aide aux senteurs de ce minerai qui fait tourner les moteurs et la tête des dirigeants[3].

Il faut se rendre à l'évidence que le facteur majeur, qui présage de la situation précaire de la France quant à la pérennité de ses libertés, consiste dans la résultante directe de l'implication des pays musulmans du pétrole, qui, sous leurs dehors d'alliés économiques salutaires, ne sont pas étrangers à l'acharnement d'un pouvoir local européen vassalisé contre le grondement citoyen suscité par les abus de la terreur islamique flagrante ou insidieuse, ou encore de la remise au goût du jour du délit de blasphème. A la différence du moyen-âge, ce totalitarisme qui s'appuie sur la religion puise sa force cette fois d'un autre culte, et la France jadis libérée de son joug d'aînée de l'Eglise peut être de nouveau interdite de penser en tendant à ce second joug son cou et subir les affres d'une soumission qui ne sera qu'une autre variation d'un même thème. Quant au pouvoir, à gauche, à droite ou au centre, il refuse de tolérer cette révolte populaire, taxée de populiste, tenant trop à fermer les yeux et à préserver sa cécité tellement rentable.

Religion de paix, culte moteur d'une culture innovante et fondatrice de la civilisation, etc., autant de superlatifs flatteurs et saugrenus d'une administration et de pouvoirs à la solde des détenteurs des rênes de l'argent, et dont l'admiration aveugle d'un or noir les force à porter aux nues un culte d'un autre âge peinant à élever le niveau économique ne fût-ce que d'un seul des pays sous sa botte au-dessus du zéro qu'il aurait d'ailleurs parait-il inventé. Une novlangue qu'Orwell avait préconisée dans un contexte imaginaire sans encore prévoir le nôtre, impose à notre vocabulaire une islamophobie pour mieux imposer la terreur de la pensée, préambule des privations de liberté puis des brimades physiques destinées à mater les récalcitrants.  

La politique arabe monolithique qui sévit depuis plus de quarante ans, quel que soit le parti au pouvoir, quand un monde arabe frustré de son cuisant échec contre Israël décide de se venger en faisant de l'Europe par la coercition sa complice, profitant encore aujourd'hui, dans un monde incapable d'évoluer, de la crise du pétrole inventée et favorisée par des chantages perpétuels ; une France achetée aussi par soixante-quinze milliards de dollars investis par l'Arabie[4] dans tout le pays pour faire pousser plus vite que des champignons des mosquées et autres écoles coraniques ; sont autant d'agents annonciateurs des zones de non-droit dites seulement sensibles par euphémisme intéressé, tandis que les prévisions les plus sombres y voient de multiples chevaux de Troie.

La corruption rend les pouvoirs et manipulateurs d'opinions sourds aux tentatives de dédiabolisation d'Israël, toujours prêts à inverser les rôles entre un monde arabo-musulman qui avoisine le milliard d'habitants, véritable Goliath qui s'étend officiellement seulement sur deux continents, et un pays d'Israël avec six millions de Juifs grand comme deux départements français.

Quand un centre national de documentation israélien relevait au début des années quatre-vingt que le budget publicitaire et flatteur de l'Olp était cinq fois supérieur au budget de la défense d'Israël, c'était moins par autocritique, comme si Israël n'avait pas saisi les véritables enjeux, que pour établir le constat de l'écrasante corruption des idées de masses dont deux cents ans de démocratie et de république n'ont pas résisté aux assauts qui ont plongé les consciences dans une léthargie morale les empêchant de se défendre.

Le salut de la France, mais aussi de l'Europe, ne semble  pas devoir provenir d'un pouvoir élu. Aucun candidat de la vieille Europe n'a les épaules assez solides, les épaules de l'argent qu'on le veuille ou non, pour contrer par l'antidote financier qui consiste à être encore plus riche, la poursuite de l'arabisation mais surtout de l'islamisation du continent. Aucun Donald coléreux prêt à s'insurger tout haut contre ce que d'autres observent avec un grand sourire hypnotique béant. Aucun milliardaire dont l'argent ne sente pas de près ou de loin le pétrole des péninsules orientales pour détromper une population livrée entre les mains d'un pouvoir corrompu, pas même la supposée quintessence de l'extrême, une présidente que la France s'apprête peut-être à élire, dont les espoirs risquent de déchanter tout autant que ceux qui avaient été accrochés après la promesse d'un certain karcher.

Le salut viendra du peuple, comme en 1789, ou de l'intervention américaine, comme à maintes reprises plus récemment.

Yéochoua Sultan © 

Que de changements dans mon environnement!

 

[1] https://fr.sputniknews.com/international/201611051028548723-usa-fondation-clinton-don-qatar/

https://fr.sputniknews.com/international/201606141025834193-clinton-arabie-saoudite-paye-campagne/

[2]  http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/10/27/wikileaks-s-en-prend-a-bill-clinton-et-sa-fondation_5021685_829254.html

[3] Le Figaro titrait le 24 oct. 16 : "En quête de finances pour 2017, le FN fait les yeux doux aux Emirats Arabes Unis".

[4] http://www.europe-israel.org/2016/11/video-larabie-saoudite-a-investi-75-milliards-de-dollars-pour-repandre-lideologie-islamiste-salafiste-en-leurope-avec-la-benediction-des-hommes-politiques/

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